Diffusion de proximité - Pas-de-Calais le Département
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QUAND J'AVAIS HUIT ANS JE ME SUIS CASSÉ UNE DENT DE DEVANT

COMPAGNIE TOUTES LES AUTRES

Immersion théâtrale en bibliothèque, fragilité et caractère incertain de la rencontre amoureuse, rapport au langage imaginé comme un handicap, injonctions sociétales imposées à la femme, rôle du rêve ou du fantasme dans la construction de la relation à l'autre, conditionnement induit par le statut social

"Quand j'avais huit ans, je me suis cassé une dent de devant"  est une mise en abîme théâtrale de la bibliothèque au travers de la rencontre amoureuse entre Jeanne, la technicienne de surface du lieu, et l'Homme, un usager taiseux. C’est la collision de deux mondes solitaires. C’est l’histoire d’une rencontre qui se produit, mais qui aurait tout aussi bien pu ne jamais avoir lieu…"

Témoignage de Cécile Malleret, directrice des médiathèques de Calais (62) : 

"La nuit tombe sur la bibliothèque. Il y a des livres, beaucoup de livres, et dans cet espace : deux êtres, deux lecteurs attablés qui s’attardent, livre ouvert. On espère la rencontre. L’espace scénique, recréé à partir des lieux existants, y invite. Par ce spectacle, la compagnie Toutes les autres explore les rituels qu’on s’invente, les postures qu’on adopte, les personnes qu’on côtoie dans cet espace à la fois banal et intimidant qu’est la bibliothèque. Il met aussi subtilement en lumière notre rapport aux mots, dans ce qu’il a de plus intime et de plus universel, dans notre relation à soi et à l’autre. C’est intelligent, drôle, émouvant. Nous avons eu le plaisir d’accueillir ce spectacle pour les Nuits de la Lecture. Allez-y, vous ne verrez plus la bibliothèque tout à fait comme avant."

Témoignage de Lionel Delaval, chef du service Lecture Publique à Béthune (62):

"(…) J'ai eu, ainsi que le public, un vrai coup de cœur pour la pièce. Le spectacle se joue dans les bibliothèques, les médiathèques. Les acteurs s'adaptent au lieu, (...). C'est une pièce de théâtre qui se veut "non frontale" : le public est debout et assiste à l'histoire en se déplaçant dans le lieu de la prestation. Possibilité également de s'asseoir pour les personnes qui en ressentent le besoin. L'histoire est belle, vraiment, et permet de parler à un public relativement large. A Béthune, parents, grands-parents et enfants ont été touchés (différemment) par la pièce, qui questionne sur la thématique de la rencontre, mais également du rapport à la parole, à la lecture, du rapport à l'autre…" 

Propositions de sensibilisation, rencontre ou ateliers de pratique

En parallèle du spectacle à proprement parler, nous proposons des ateliers (d'écriture ou de pratique théâtrale) pour les usagers (et également avec les non usagers) autour du rapport aux mots, au silence, à la langue. Nous espérons ainsi parvenir à créer un échange constructif avec les habitants et leur donner envie de découvrir davantage le théâtre ou de pénétrer dans une médiathèque.

Notre objectif est d'encourager les participants à explorer leur propre langage, que ce soit à l'oral ou à l'écrit, de ressentir que le langage peut être révélateur de failles émotionnelles, de troubles, de sentiments...Et de scruter ensemble les faces cachées de notre rapport aux mots: ce qu'il révèle ou au contraire ce que ça peut voiler.

Et dans les ateliers de pratique théâtrale, explorer le rapport au corps avec la notion de langage non-verbal: quand notre corps et la façon dont il évolue dans l'espace parlent pour nous !

Autrice metteuse en scène : Marion JADOT
Création Lumière : Félix BATAILLOU
Création sonore : Toni BELMEZ
Jeu : Jérémie LAURE et Marion JADOT
Régie : Félix BATAILLOU ou Mathilde ROBERT
Graphisme Monica LEONI
Création du visuel : Benoît HAMON
Photos du spectacle : Elsa CAVAILLES et Romain FARGE

Organiser ce spectacle avec le Département